WE dans le Médoc

Week-end dans le Médoc (33)

Samedi 21 & dimanche 22 septembre 2024

14 participants sur 7 motos

  1. Christian & Martine sur BMW RT1200
  2. William & Laurence sur BMW GS 1250 Trophy
  3. Claude & Jocelyne sur Honda CRF1100L Africa Twin
  4. Gérard & Jocelyne sur Yamaha 900 Tracer GT
  5. Patrick & Sophie sur Kawasaki 1000 Versys
  6. Alexis & Pascale sur BMW GS 1250 Adventure
  7. Jean-Luc & Dominique sur BMW GS 1250

Organisateur & Roadbook : Christian C.
Rédacteur : Alexis
Photos : Jocelyne, Sophie, Christian C., Jean-Luc

Départ

Le rendez-vous est fixé à 7h45 pour un départ prévu à 8.00, car il y a un peu de route pour rejoindre notre lieu de restauration de midi en Gironde, et qui sera également notre halte hébergement pour ce week-end.

Tout le monde est à l’heure, sauf nos amis Jean-Luc et Dominique qui souhaitaient venir chacun avec leur moto, mais malheureusement la batterie du K1300 de Domi a rendu l’âme au mauvais moment…
C’est donc avec une certaine émotion (pour ne pas dire fébrilité), qu’ils sont arrivés sur une seule moto. Emotion suscitée par la présentation de leur dernière acquisition dont nous toucherons un mot plus loin dans cet article.

La pause café se fera à Montpon où jusque là le temps a été relativement clément.
Nous repartons ensuite vers notre lieu de villégiature du week-end, « Le Relais de l’Estuaire » situé à Étauliers en Gironde, où nous sommes arrivés après avoir essuyé quelques averses modérées… bin tiens !

La citadelle de Blaye

Après nous être restaurés nous repartons pour rejoindre la citadelle de Blaye, située à environ 15kms, où une visite guidée nous attend. C’est sous un grand soleil (!) que nous effectuons la visite très bien animée par notre guide. 

Si vous n'avez pas suivi la visite...

La Citadelle de Blaye est une magnifique construction qui culmine sur un promontoir rocheux au dessus de la Gironde.

Elle couvre une superficie d’environ 38 hectares et fût bâtie entre 1685 et 1689 par le Directeur Général des Fortifications de Guyenne : François FERRY sous la supervision de Sébastien Le Prestre Marquis de VAUBAN.

La Citadelle de Blaye avait pour but de contrôler la navigation sur l’Estuaire de la Gironde et de protéger la ville de Bordeaux en aval. Mais cette construction n’était pas suffisante au vu de la largeur de la Gironde et surtout de la portée des canons à cette époque.

VAUBAN (ndlr : ses potes l’appellait « Seb » ou « Vauvau », mais on ne va pas oser quand même), profita donc de la disposition de l’île Pâtée entre la rive de Blaye et celle de la rive du Médoc pour imaginer une triple défense nommée : « Le Verrou de l’Estuaire », (Ta-ta-tin !, comme dirait Renaud) . Les bateaux ennemis voulant rentrer vers les terres et vers Bordeaux se trouvaient pris dans un tir croisé provenant de cette triple défense composée de la Citadelle de Blaye, du Fort Pâté et du Fort Médoc (Ta-ta-tin !).

La construction de la Citadelle débuta en réalité en 1652 par PAGAN et fût achevée en 1689 par VAUBAN.
(Source : https://www.citadelledeblaye.fr/).

Motos garées devant la citadelle de Blaye
Les motos devant les remparts de la citadelle
Entrée de la citadelle de Blaye
Entrée de la citadelle
Vue générale citadelle de Blaye
Vue sur les remparts et le pont d'accès
Groupe devant ruines
Groupe ressemblant étrangement au notre...
Groupe sur les remaparts de la citadelle de Blaye
En attendant l'ennemi
Groupe devant canon à la citadelle de Blaye
Heu... l'ennemi c'est derrière
Ruines du château des rudelles (citadelle de Blaye)
Ruines du château des Rudelles
La Gironde devant la citadelle de Blaye
Vue sur la Gironde
Groupe marchant devant citadelle de Blaye
Inspection des remparts

Rencontre avec des Old-timers

Lors de notre visite nous avons eu la chance de tomber sur quelques vieilles voitures très bien restaurées, en balade comme nous à la citadelle.
Nous prenons le temps de les admirer avant qu’elles ne repartent.

De gauche à droite :
– Rolls-Royce Silver Cloud III (années 60)
– Simca 1000 (années 60)
– Renault Vedette (années 50)
– Citroën 2cv
– Peugeot 205 GTI 1.6
– Golf GTI 1.6

De gauche à droite :
– Renault Primaquatre (années 30)
– Peugeot 402 (années 30-40)
– Citroën C4 Fourgon (années 30)
– Citroën type A (années 30) ?

Citroën C4 rouge années 30
Citroën C4 (années 30)
Voiture ancienne jaune
Citroën Type A (années 20) ?

Après cette bien agréable visite de la citadelle, nous regagnons notre hôtel.
Jean-Luc nous invite alors à arroser sa nouvelle monture autour d’une petite mousse ou autres boissons aux noms exotiques (ô?, judefrui?…).
Merci à lui, c’était bien sympa !

Groupe attablé autour d'un rafraichissement
Une quatrième GS au club !

Après moultes tergiversations et rendez-vous manqués autour d’une certaine marque anglaise (…), Jean-Luc en est revenu aux fondamentaux en choisissant cette fois un modèle qui a fait ses preuves dans le monde du trail (ndlr : OK, ce commentaire est « légèrement » subjectif… mais bon, c’est un BM’iste qui est au clavier!).

Il est donc aujourd’hui l’heureux propriétaire d’une BMW 1250 GS de toute beauté, faisant ainsi du modèle allemand le plus représenté au club, devant Honda et son emblématique Africa Twin (ndlr : superbe aussi).

BMW 1250 GS de Jean-Luc
Elle est belle hein?
Oui chef...

(Si vous n’avez pas la référence de la légende :  « Vous connaissez ma femme?… » du film RRRrrrr).

Après le repas du soir la soirée se termine autour d’une bonne partie de rigolades.

Dimanche : départ pour Saint-Émilion

C’est sous la pluie que nous partons de bon matin afin d’aller visiter le village de Saint-Émilion, aussi connu pour son vin que pour son (très) riche passé médiéval.

Dessin tête sous casque

Petite anecdote…
Avant de partir nous avons assisté à une scène cocasse où Jocelyne courrait après son mari Claude afin de lui demander de rouvrir la chambre, car elle y avait oublié son casque.

Casque qu’elle avait en fait… sur sa tête !
Une bonne tranche de rigolade dès le matin, ça donne le ton de la journée…

Visite de Saint-Émilion

Site touristique de premier plan — 1 000 000 personnes en moyenne la visitent chaque année — elle possède une importante parure monumentale (ermitage, église monolithe, église collégiale, palais des archevêques, immeubles cossus et restes de fortifications) qui se décline au gré de ruelles tortueuses (appelées « tertres ») et de placettes ombragées, et jouit de la renommée de son patrimoine œnologique (vignoble de Saint-Émilion) et gastronomique (macarons, pâtés, foies gras).
Source : Wikipédia

Porte Brunet à Cloître de Saint-Emilion
Porte Brunet
Vue sur Saint-Emilion
Vue sur Saint-Émilion
Remparts
Vue sur Saint-Emilion
Vue sur la place
Place couverte à Cloître de Saint-Emilion
Place couverte

A midi nous prenons notre repas au restaurant à coté de l’église et reprenons des forces pour poursuivre notre visite de ce charmant village.
L’apres midi nous visitons ainsi le Cloitre des Cordeliers et l’église monolithe, et une partie des 200 km de galeries qui ont fourni le calcaire nécessaire à la construction de plusieurs bâtiments de la région.

Entrée église monolithe de Cloître de Saint-Emilion
Entrée de l'église Monolithe
Tour du Roy à Saint-Emilion
Tour du Roy
Eglise de Cloître de Saint-Emilion
Vue intérieure de l'église
Vue du cloître de Saint-Emilion
Vue du Cloître
Ruelle à Saint-Emilion
Ruelle typique
Cloître de Saint-Emilion
Autre vue du Cloître

Au détour de notre visite une surprise de taille nous attend !
Nous tombons nez à nez avec la prochaine monture de Baba, sur laquelle on l’imagine, vétu de sa combinaison de pluie obligatoire, parcourir à une vitesse vertigineuse de 2km/h (!) les routes de Dordogne et de Haute-Vienne. Le veinard !

Velociped coloré
La "Babamoto" avec son covering unique

Le retour

Avant de repartir de Saint-Émilion et pour clôturer ce week-end dense, nous prenons un pot au restaurant-bar où nous avions mangé à midi.
Notre amie la pluie (c’est sympa cette fidélité…), ne manqua pas de nous accompagner de Saint-Émilion jusqu’à notre pause à Montpon .
Le reste du trajet retour se fera au sec, la pluie ayant décidé de suivre vraisemblablement un autre groupe de motards… Lâcheuse !

Rendez-vous le 12 octobre 2024 (dernière sortie de la saison), pour de nouvelles aventures au Viaduc des Rochers noirs.

2 réflexions sur “WE dans le Médoc”

  1. Il y a des « balances »dans ce club
    La vengeance est un plat qui se mange froid ( attention) .
    Merci Manu pour ce compte rendu
    Bonne semaine à tous

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