Musée de la Rue du temps qui passe

Musée de "La rue du temps qui passe..." (Dordogne - 24)

Samedi 22 juin 2024

21 participants, 13 motos et un camping-car

  1. Christophe sur Triumph 1200 Trophy
  2. Baba & Chantal sur Honda CRF1100L Africa Twin
  3. Christian M. sur Yamaha Tracer 900 GT
  4. Claude & Jocelyne sur Honda CRF1100L Africa Twin
  5. Alexis & Pascale sur BMW GS 1250 Adventure
  6. Patrick & Sophie sur Kawasaki 1000 Versys
  7. Gérard & Jocelyne sur Yamaha 900 Tracer GT
  8. Jean-Luc sur Triumph Tiger 900
  9. Dominique sur BMW K1300
  10. Guillaume sur Benelli TRK 502
  11. Jean-Pierre sur Honda CRF1100L Africa Twin
  12. William & Laurence sur BMW GS 1250 Trophy
  13. Manu sur BMW GS 1250
  14. Jean-Pierre & Solange en camping-car

Organisateur & Roadbook : Alexis
Rédacteur : Manu
Photos : Jean-Luc, Jean-Pierre, Manu

Départ

Le RDV pour cette sortie est fixé au point de rassemblement habituel de Glandon à 08:30 pour un départ estimé à 08:45. 
Il est prévu de récupérer sur la route Guillaume, ainsi que plus tard Jean-Luc et Dominique.

Tous les autres sont présents, et après une attente présidentielle classique (et ce quel que soit le président…), le convoi s’élance à l’heure dite et sous une météo bien triste.
Hé oui, même si nous y sommes habitués depuis quelques mois, personne n’arrive à accepter qu’un 22 juin il fasse 13° avec un petit crachin qui nous oblige à nous équiper. 

Quoi qu’il en soit de la météo, cela faisait quelques temps que nous n’avions pas été aussi nombreux pour une sortie, et c’est vraiment très sympa de retrouver cette ambiance conviviale d’un groupe de motards s’étirant sur nos belles routes de campagne.

Premier arrêt à Lanouaille afin d’intégrer Guillaume au convoi, puis deuxième arrêt à la Bachellerie pour y inclure les motos de Jean-Luc et Dominique (seule femme pilote du groupe). 

Pause café

Sur la route nous n’avons finalement pas rencontré de pluie.
Mais si cela avait été le cas, certains d’entre nous auraient vité séchés grâce à cet ingénieux système installé au bord des routes appelé « Radar mobile », et qui, via un éclair très puissant, est en capacité d’assécher en un instant une combinaison de pluie. Gare à ceux qui n’ont pas mis de crème solaire, les brûlures occasionnées peuvent être très douloureuses!… surtout pour le porte monnaie! 

Pour cette fois nous ne nous en tirons pas trop mal car « la bête immonde » n’arrosait que de face.

Après être passés par Auriac-du-Périgord, puis Montignac-Lascaux, nous faisons brouter nos montures à Saint-Léon-sur-Vézère.

Après cette pause très agréable agrémentée de café et de biscuits Chamonix (miaammm !), nous reprenons tranquillement notre route en direction d’Allas-les-Mines, et surtout du resto.
Comme disait Molière dans l’Avare :  » Il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger « 
En ce qui nous concerne, ce serait plutôt la deuxième proposition qui nous définirait le plus…

Comme nous sommes laaaaargement en avance sur l’horaire, Alex, notre G.O. du jour, nous propose de nous arrêter pour nous dégourdir les gambettes sur les bords de la Vézère, et précisément en bas du village Troglodytique de La Roque-Saint-Christophe.  
Si l’intention était louable tant la route en bord de falaise était magnifique, l’arrêt fût quelque peu perturbé par la pluie.

Cela ne nous a toutefois pas empêchés de faire une petite marche afin d’apprécier au plus près la petite route serpentant entre falaise et Vézère. 

Déjeuner à l'Auberge des TILLEULS

Un peu avant midi nous arrivons à l’Auberge des TILLEULS où Jean-Pierre et Solange sont arrivés  nous avec leur camping-car.

Perdue sur une petite butte près de Marnac en Dordogne, cette auberge fût une vraie découverte… Merci Alex!
Nous avons bien fait d’effectuer une petite marche prè-digestive avant d’y aller car nous avons très bien mangé.

Après un accueil très sympathique, nous sommes installés dans une grande pièce en pierres apparentes et grosses poutres avec, dressée en son milieu, une grand table qui nous attend et plusieurs tables autour. Nous sommes les premiers et toutes les tables sont encore vides, mais pas pour longtemps car rapidement le restaurant se remplit jusqu’à être quasiment plein.
Un très bon signe, dans un lieu aussi « perdu »!

Là, une cuisine traditionnelle faite entièrement maison et avec des produits locaux, nous est servie en quantité mais également en qualité. Le rapport qualité / prix est exceptionnel, car avec un menu unique à 25€ (petit apéro + plats + dessert + café), tout le monde a vraiment apprécié ce bon moment de gastronomie authentique.

Bon c’est très bien de lambiner à table, mais l’heure tourne et il nous faut arriver au musée vers 14:00/14:15.
Pas de problème le musée se trouvant à Allas-les-Mines, environ 8kms de l’auberge, nous y serons à l’heure dite… enfin presque.

Tout d’abord nous décidons vu le peu de route à faire, de ne pas nous équiper pour la pluie. Très mauvais choix !
En effet, c’est après avoir parcouru environ 200m qu’une grosse averse s’abat sur nous, nous obligeant à nous arrêter et à mettre en catastrophe nos équipements de pluie.

Alex s’assure ensuite que tout le monde est OK pour repartir, et tout le monde repart… enfin la moitié de tout le monde, car JP n’avait pas vu le signe d’Alex et était en train d’essayer vainement d’enfiler ses gants mouillés alors que déjà 5 motos avaient repris la route.

Une fois le groupe d’attardés (non… pas mentaux, pfffff…) en route, il fut bloqué au premier carrefour car le dernier du premier groupe ne s’était pas arrêté au carrefour pour attendre (tu es un coquin Claude !).  Après avoir hésité entre aller à gauche ou à droite, la décision fût à juste titre d’attendre que le premier groupe se rende compte de la cassure et que l’un des leurs vienne récupérer le groupe en attente. Ce qui fût fait.
Une chanson a été écrite pour marquer ce moment, et dont voici le refrain :
Eh, eh, Baba est arrivé é é 
Sans s’presser é é
Le grand Baba, le beau Baba*
Avec Chantal sur sa grosse moto

(Refrain librement inspiré de la chanson de Henri Salvador « Zorro est arrivé« ) 
* Enfin… ça se discute… hé hé

Allez, tout le monde est enfin réuni et arrive (presque) à l’heure au musée.

Le musée de La Rue du temps qui passe...

Encore une sacrée trouvaille de notre ami Alex que ce musée de La rue du temps qui passe

C’est vraiment une visite à faire, et d’autant plus avec des jeunes ou moins jeunes qui n’ont pas ou peu connus les périodes présentées.
C’est réellement un bond dans le temps passionnant et très ludique, qui permet de voir (ou revoir) en s’amusant des milliers d’objets du siècle dernier (avant 1980).

Ce musée a été créé par un père et sa fille passionnés par les objets d’antan, voitures comprises, qui ont eu l’idée géniale de présenter ces objets dans leur contexte, c’est à dire en recréant les magasins qui les proposaient.
Ces magasins eux-mêmes se trouvant dans des rues entièrement recréées. 

La visite qui dure environ 1h/1h30 est très active et ne peux qu’intéresser, mêmes les plus rétifs aux visites de musées.

L’idée étant de capter l’attention des petits et grands en intégrant un fil rouge à la visite. Car chaque magasin présenté, Coiffeur, Coordonnier, Magasin de jouets, Menuisier, Alimentation etc… contient un (et un seul) objet n’étant pas présent aux époques présentées dans le magasin. Objets appartenant aux années post 1980.
On va par exemple trouver une console de jeux dans le magasin de jouets. 

Dans cette recherche d’objets anachroniques, l’objectif est de faire en sorte que chaque visiteur (enfant compris) visite toutes les boutiques présentées, soit environ 30, et muni d’une carte fournie à l’entrée, il y inscrira pour chacune des échoppes quel objet inaproprié il y a trouvé. 

Certificat d'Etudes Primaires

Une fois toutes les boutiques scrutées à la recherche de l’objet anachronique et le questionnaire dûment rempli, ce dernier est remis à la « maîtresse », qui n’est autre que la conceptrice du musée.

Nous étions divisés en 4 groupes de 4 à 5 personnes, et la moyenne obtenue fût de 27,5/30. Autant dire que ce n’est pas si évident d’identifier les objets mystères…

Qu’à cela ne tienne, nous avons obtenu notre diplôme faisant la fierté de notre groupe de motards.
Le diplôme fût remis officiellement à notre Président au terme d’une cérémonie émouvante de présentation des résultats. 

Christian présente le certificat d'études primaire du musée
"El Présidente" arborant avec fierté notre C.E.P.

Après cette remise officielle, nous avons bu une bière artisanale locale (brune, blonde ou ambrée) au bistrot du musée. Boissons offertes par notre club préféré.

Retour

Par précaution nous revêtons nos combinaisons de pluie et entamons notre retour vers Saint-Yrieix-la-Perche.
Au fil de la route notre groupe se réduit au fur et à mesure que certains prennent d’autres routes pour rentrer directement chez eux.

Ce fût vraiment une très bonne sortie même si une fois de plus la pluie s’était invitée (mais on s’en fout!… hé hé).
Merci encore Alex pour ces trouvailles.

2 réflexions sur “Musée de la Rue du temps qui passe”

  1. Blondy Gérard

    Merci à vous pour les images et la rédaction.
    Cela me permet de suivre l’activité du club.
    Gérard Blondy

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